« Notre maison brûle », cette phrase fut prononcée par Jacques CHIRAC, président de la République française lors du IVème Sommet de la Terre à Johannesburg en septembre 2002. Elle fait référence au réchauffement climatique dont l’existence ne fait plus de doute pour la communauté scientifique depuis 2007. Parmi tous les relevés de température collectés depuis 1880, 15 des 16 années les plus chaudes enregistrées sont postérieures à 2000 ; la seizième, c’est 1998 – http://education.meteofrance.fr/dossiers-thematiques/l-evolution-du-climat/le-changement-climatique-observe#
La cause principale de cette situation anormale alarmante est l’émission excessive de gaz à effet de serre. La présence des Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère n’est pas une catastrophe, bien au contraire, elle est nécessaire ; le problème c’est l’excès, qui en toute chose nuit. Les GES sont bénéfiques à la vie : ils permettent de maintenir une température à la surface de la terre de + 15°C au lieu des – 19°C que nous enregistrerions sans eux – http://education.meteofrance.fr/dossiers-thematiques/l-evolution-du-climat/leffet-de-serre-.
Si l’on parle surtout du CO2, les GES ne se limitent qu’à lui. En résumé, voilà ce que nous pouvons dire à leur sujet – http://les.cahiers-developpement-durable.be/outils/les-gaz-a-effet-de-serre/ :
- la vapeur d’eau (H2O) est à l’origine de 83% de l’effet de serre naturel. Elle intervient peu dans l’effet de serre d’origine humaine
- le gaz carbonique (CO2) est le principal GES produit par l’homme dans ses multiples activités
- le méthane (CH4) est un gaz à fort pouvoir de réchauffement. Il est produit par la décomposition des matières organiques : décharges, marais, feux de forêt, digestion des bovins entre autres
- le protoxyde d’azote (N2O) provient essentiellement de l’agriculture intensive, des engrais chimiques et des zones humides
- l’ozone (O3) provient essentiellement de la combustion d’énergies fossiles pour le transport, les solvants ménagers et industriels
- les gaz fluorés (CFC-12, HCFC-12, CF4, et SF6) sont créés artificiellement par l’homme et utilisés par l’industrie (réfrigérateurs, climatisation, bombes aérosols)
Le GES le plus impliqué dans le réchauffement climatique : c’est le CO2